« Comment se tissent, entre La mère et l''enfant, des liens d’une force telle qu’ils puissent assujettir à vie ? J''ai voulu, à partir de mon expérience de fille, de femme, de mère et de psychanalyste, cerner de près les rouages de l’emprise maternelle et raconter. Raconter l’arrachement nécessaire au pacte d’obéissance, à l’emprise qui interdit à certaines femmes d’entrer dans leur propre vie, dans leur histoire. Raconter à travers le périple de trou femmes que la réussite professionnelle n''avait pas réussi à délivrer de la soumission, de la douloureuse sortie de la fusion asphyxiante raconter la route de l’accès à la créativité, au plaisir, à la plénitude d’être. » Certaines femmes, dès leur naissance, signent avec leur mère un pacte qui les trompe et les retient prisonnières d’un destin qui n’est pas le leur. Oscillant entre dépression et opposition, elles cherchent en vain la route qui leur permettrait d’entrer dans leur propre vie. À travers le périple douloureux et sinueux de trois femmes qui, grâce à la psychanalyse, sont parvenues à s’affranchir de la relation imposée par ces « surmères », Doris-Louise Haineault propose une immersion dans les eaux profondes de l’inconscient de la relation mère-fille et montre quelles peuvent être les brèches par où passer pour ne pas y laisser sa peau.Remarquable analyse des affects des femmes, ce livre, écrit dans un langage accessible et direct, s’adresse à tous ceux qui sont curieux de comprendre la complexité des liens qui unissent une mère à son enfant. Doris-Louise Haineault est membre de la Société canadienne de psychanalyse et de la Société internationale de psychanalyse depuis 1979. Elle a soutenu sa thèse de doctorat en Lettres à l''école des Hautes études en Sciences sociales (Paris VII) en 1981 sur publicité et inconscient. Elle pratique la psychanalyse à Montréal. Elle a déjà publié L’Inconscient qu’on affiche (Aubier, 1984), Faire métier d’une enfance singulière (Méridien, 1990). Aujourd’hui, Doris-Louise Haineault poursuit ses recherches sur l’aliénation de la créativité et sur l’incestuel comme consensus social actuel. |